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Les mystères des salons pros

Par Loïc Le Métayer, publié le 28/03/2024

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© Jean Bernard Nadeau
C'est grand Wine Paris !

On vous en a déjà parlé, le début d’année est rythmé par les salons du vin. Parlons Crus a fini son marathon et vous dévoile ce qui se passe dans ceux qui ne sont pas disponibles à tout le monde : les salons professionnels.

Il n’y a pas beaucoup de pauses dans la vie d’un vigneron : du printemps à la fin de l’été on s’affaire dans les vignes, puis une fois la frénésie des vendanges passée, il faut passer au chai.
C’est donc entre fin novembre et fin février que les amateurs de vin ont l’occasion de se faire un gros marathon de salons du vin. Les salons des Vignerons Indépendants, le salon des vins de Tain-l’Hermitage, Wine Paris… Ah non, en fait les amateurs ne peuvent pas rentrer à Wine Paris : c’est réservé aux professionnels du vin. (Quoique à l’entrée on trouve des vendeurs à la sauvette qui proposent des billets, comme à un concert de rock).

On se croirait presque à un concert de Billie Eilish.
Sans les adolescentes qui hurlent.
© Phillippe Labeguerie

Mais pourquoi donc ? Que se passe-t-il dans ces salons VIP* que le commun des mortels ne verra jamais ? Ça tombe bien, la presse a le droit d’entrer. Alors en premier scoop d’exclusivité mondiale inédite, on va vous dévoiler quelques mystères des salons pros.

* Very Important Pochtron ?

Qui a la plus grosse b... outeille

Le public n’étant pas le même, les exposants seront un peu différents aussi. Un gros groupe ou un domaine très connu n’a que peu d'intérêt à aller faire de la vente aux particuliers dans des petits salons, mais dans un salon professionnel comme Wine Paris, vous trouverez facilement le stand d’une grande maison de Champagne, d’un grand cru de Bordeaux ou d’un gros négociant du Rhône. Et quand je dis "vous trouverez facilement", ce n’est pas juste que les plans sont bien faits : les "gros" du vin font péter le porte-monnaie pour des stands immenses et luxueux voués à en mettre plein les mirettes aux revendeurs potentiels ou à leurs clients actuels.

Les plus grosses sont presque aussi grandes et lourdes que Pauline.
Le melchior (18L) de Château Cheval Blanc ne vaut que quelques années de SMIC,
alors que Pauline, elle, n’a pas de prix.
© DR

Quand ils ne se lancent pas à fond dans le luxe, ils tentent l’originalité, comme la Corse, qui a carrément monté son propre restaurant à Wine Paris en 2023. D’ailleurs, en parlant de bouffe…

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